Chère lectrice, cher lecteur,
Jeudi 15 septembre, la soirée électorale s’est déroulée à Jaun au
Cantorama. Le thème de la soirée était : « quel avenir pour les
régions périphériques ? ». Pour présenter le sujet, deux orateurs :
le Conseiller d’Etat Beat Volanthen, en charge de l’économie et le coordinateur
du Parc Naturel Régional Gruyère Pays-d’Enhaut, Monsieur Patrick Rudaz.
Monsieur le Conseiller d’Etat a commencé son exposé en se posant la
question de savoir si la Gruyère était vraiment une région périphérique.
Pour ma part, je pense que le concept de région périphérique est relatif
comme me l’ont si bien démontré mes colistiers Pascal Andrey et Jean-Philippe Ayer. En effet, si on
analyse notre situation par rapport aux grandes métropoles de ce pays, on
constate que l’on se situe à égale distance temporelle de Zürich et Genève. Que
l’on dispose, pour y parvenir, de moyens de communications aussi bien
individuels que collectifs performants. Cependant, pour celles et ceux qui n’habitent
pas l’agglomération bulloise, cela n’est pas aussi flexible. En termes de
croissance de la population, certes l’agglomération bulloise a fortement
progressé mais ce n’est pas le cas des vallées de l’Intyamon et de celle de la
Jogne. Quant il y a croissance, elle est nettement inférieure à celle du chef
lieu. Soutenir nos régions périphériques doit rester une préoccupation de nos
élus car le travail d’aujourd’hui ne sera couronné de succès que demain, il ne
faut pas baisser la garde. A nous également, habitants de nos vallées, de
réfléchir à des solutions propres. Je pense notamment aux problèmes des
transports publics. Nous comptons sur les TPF pour augmenter l’offre, mais
jamais les TPF ne pourront desservir le village de Crésuz par exemple ou n’ouvriront
de ligne Pont du Javroz Cerniat La Valsainte. C’est un marché de niche que
pourrait exploiter une entreprise de transport privé en mettant sur pied un
système de transport flexible par exemple. Les régions périphériques ont un
avenir car elles ont pour elles des atouts indéniables en termes de qualité de
vie, mais c’est également à nous habitants amoureux de notre région d’être
proactifs dans ce domaine en étant innovants et pourvus d’une vision à long
terme du développement de nos régions. A ce titre, le Parc Naturel Régional
Gruyère Pays-d’Enhaut est un élément stratégique du développement durable de
nos deux vallées.
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Werte Leserin, werter Leser,
Letzer Donnerstag fand den Wahlanlass in Cantorama in Jaun. Thema des Abends
war: „Welche Zukunft für unsere Randgebiete?“ Herr Regierungsrat Beat Volanthen
und Herr Partick Rudaz, Koordinator des regionalen Parks Gruyère Pays d’Enhaut,
haben das Thema vorgetragen. Regierungsrat Volanthen hat mit einer Frage
angefangen: „Ist Greyerzer wirklich ein Randgebiet?“ Ich denke, dass das
Konzept Randgebiet relativ ist. Die Frage habe ich mit meinen Kollegen Kandidaten Pascal Andrey und Jean-Philippe Ayer auch debattiert. Wenn man die Verbindungen mit Metropolen
der Schweiz analysieren, dann steht Greyerzer in gleicher Zeitdistanz zwischen
Zürich und Genf. Aber, wenn man das Wachstum der Bevölkerung anschaut, dann
muss man feststellen, dass das Wachstum mehrheitlich in der Agglomeration Bulle
stattgefunden hat. Unsere Randgebiete unterstützen ist ein Muss. Als Einwohner der Randgebiete, müssen wir auch
uns in Frage stelle und selbst originale und innovative Lösungen finden. Zu
Beispiel, öV. Die TPF werden nie eine Dienstleistung bis in Dorf Crésuz
anbieten und werden auch nie die Verbindung Javroz Brücke Cerniat La Valsainte
aufstellen. Es gibt dennoch einen Nischen
Markt, welcher durch einen privaten Unternehmer entwickeln könnte. Wir, Einwohner unserer beliebten Region, müssen auch selbst innovativ sein. Wir müssen auch unsere eigene und einige Vision unserer Zukunft festlegen. Der Parc Naturel Régional Gruyère Pays-d'Enhaut ist einen strategischen Beitrag zu dieser Strategie.
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